Après s’être réjoui que les maires des villes de la province aient « parlé d’une seule voix » lors des assises de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), le chef de l’opposition officielle à la Ville de Québec, Claude Villeneuve, a reconnu que la question de la densification ne fait pas l’unanimité.
Par Gabriel Côté
« Sur la densification, il faut quand même reconnaître que les grandes villes sont alignées là-dessus. Mais on a vu dans d’autres instances que c’est souvent nos voisins qu’il va falloir convaincre, les maires de plus petites villes qui ont des réalités différentes », a convenu Claude Villeneuve.
Les désaccords avec les petites villes ne dispensent pas d’avoir des discussions pour optimiser l’utilisation de l’espace en fonction des réalités régionales.
« La maison unifamiliale n’est plus l’horizon indépassable de notre temps. Il faut penser à autre chose et développer d’autres modèles, sans pour autant envoyer les gens vivre dans des tours », a déclaré Claude Villeneuve.
Il y a moyen de faire autrement, a-t-il ajouté. « On peut penser une densification douce et invisible en divisant des maisons unifamiliales, en construisant des minimaisons derrière les terrains », a suggéré le chef de l’opposition officielle, avant de souligner que la question de la densification est intimement liée à celles de l’électrification des transports et de la fiscalité municipale.
Les propos de Claude Villeneuve ont trouvé un écho chez le maire de Québec. Bruno Marchand a convenu que la Ville a le défi de « trouver des solutions à une densité harmonieuse », et que cela « suppose des enjeux de mobilité, de logements sociaux, et d’aménagement urbain ».
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