Il était une fois … la Terre est le titre de l’exposition des Mosaïcultures présentée au Parc du Bois-de-Coulonge du 24 juin au 10 octobre.
Par Marie-Ève Groleau
L’exposition, un hommage à la fragilité de la vie sur Terre est divisé en cinq espaces dédiés à une thématique spécifique. Le public pourra découvrir 6 millions de fleurs et de plantes qui composent les jardins du parc qui est « la plus grande envergure jamais réalisée par les Mosaïcultures », amorce la vice-première ministre Geneviève Guilbault. La célébration d’inauguration du 23 juin présentait les différentes collaborations, les équipes de créateurs qui ont réalisé le travail depuis trois années. Il s’agit de « 200 œuvres dans 20 tableaux créés par une centaine d’horticulteurs, en collaboration avec la Nation huronne-wendat », poursuit madame Guilbault.
Cinq espaces
À l’entrée, la Pergola représente l’ancienne résidence du lieutenant-gouverneur suivi du Monde marin et polaire. Des sculptures animales du nord peuplent les jardins dans l’espace dédiée à l’Arctique et l’Antarctique. Les espèces présentes dans le Saint-Laurent viennent à leur tour; épaulards, dauphins, bélugas et macareux.
Un espace consacré aux espèces menacées intitulé Terre-Mère fait voyager les visiteurs aux quatre coins du globe ; en Afrique, en Amérique, en Asie et en Australie.
Le quatrième secteur rend hommage à la Nation huronne-wendat dans lequel il est possible d’apprécier huit arches inspirées par la maison longue et deux œuvres murales représentant des scènes traditionnelles réalisées par des artistes de Wendake. « Les mosaïcultures sont empreintes des valeurs de protection et de la mise en valeur de la nature que nous prônons depuis des millénaires. Dans le secteur qui témoigne de l’histoire de la Nation huronne-wendat, les visiteurs pourront découvrir nos clans d’origines, notre mode de vie traditionnelle et la base de notre alimentation », présente le Grand Chef de la nation huronne-wendat, Rémy Vincent.
La visite se termine par la rencontre d’agriculteurs du passé. Les personnages du berger, du laboureur et de l’apiculteur composent cette ferme d’antan en plus des figures animales.
Écoresponsabilité
La corporation à but non lucratif Mosaïcultures Internationales de Montréal créée en 1999 eu recourt au marché local afin de se procurer les plantes et les fleurs. « Nous avons mobilisé des équipes multidisciplinaires locales; des architectes paysagistes, des entrepreneurs, des horticulteurs et des jardiniers volontaires de Québec » , souligne la créatrice en chef, Lise Cormier. L’entretien est facilité par un substrat qui favorise la rétention de l’eau. Au démontage de l’exposition, le compostage des plantes sera privilégié.
Visitez leur site Web pour d’autres informations.
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