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Bruno Marchand choisit Jean-François Gosselin

Jean-François Gosselin entouré de journalistesJean-François Gosselin (Québec 21), conserve son siège au comité exécutif de la Ville de Québec. Photo : Juliette Nadeau-Besse

Afin de faire une place au nouveau membre de son parti, le maire de Québec choisit de conserver Jean-François Gosselin comme membre associé au conseil exécutif plutôt que Véronique Dallaire. Selon Marchand, il ne s’agit pas d’une question de personnalité, mais plutôt une question de dossiers.

Par Juliette Nadeau-Besse

En guise de prix de consolation, le maire propose à Véronique Dallaire la présidence d’une commission consultative sur l’accessibilité universelle, le principal champ de bataille de la conseillère dans Les Saules–Les Méandres. La conseillère n’a pas encore pris de décision au sujet de la commission consultative, dont les modalités restent à confirmer.

« On a trouvé une façon de travailler qui est intéressante, » estime Jean-François Gosselin. Il perçoit ce choix comme une marque de confiance de la part du maire. « J’adore ce rôle-là. Je me sens à la place », se réjouit-il. Comme Bruno Marchand, il voit l’instauration d’une commission consultative comme une solution « gagnante-gagnante » pour Véronique Dallaire.

Madame Dallaire prendra l’été pour réfléchir à l’offre du maire de présider une commission consultative sur l’accessibilité universelle. Selon son chef, elle souhaite consulter les groupes citoyens et mesurer si cette initiative peut faire avancer sa cause. Claude Villeneuve souhaite laisser la conseillère prendre sa décision, mais estime que l’offre de Bruno Marchand manque de sérieux.

Claude Villeneuve dénonce le « boys club »

Pour le chef de l’opposition officielle, la décision de Bruno Marchand témoigne d’une « vieille politique, » qui favorise une approche de « boys club ». Bien que la parité soit respectée au comité exécutif, Claude Villeneuve estime que cette décision est un exemple où des hommes (Lavoie et Gosselin) sont favorisés plutôt qu’une femme. Ne doutant pas de la bonne foi du maire, Villeneuve suggère un biais inconscient témoignant d’une vieille mentalité.

Claude Villeneuve dénonce également un cercle vicieux voulant que Gosselin, responsable en sports et loisirs, soit favorisé puisque son sujet est plus souvent abordé au comité exécutif que l’accessibilité universelle. « On n’en parle pas au comité exécutif, donc on va en parler encore moins », ironise le chef de Québec D’abord au sujet de l’accessibilité universelle. « Elle n’a pas la place qui lui revient, » résume Claude Villeneuve.

Le cheval de bataille de Véronique Dallaire

Émotif, Claude Villeneuve souligne l’importance de la cause de l’accessibilité universelle pour Véronique Dallaire. Atteinte de sclérose en plaque, « elle est très bien placée pour en parler », dit Claude Villeneuve, en soulignant au passage la passion avec laquelle elle porte le dossier. Le maire Bruno Marchand a rappelé le travail « impeccable » réalisé par Véronique Dallaire et Jean-François Gosselin au sein du comité exécutif. Au conseil municipal du 4 juillet, plusieurs conseillers municipaux de toutes formations politiques ont souligné le travail de Véronique Dallaire pour l’accessibilité universelle à la Ville de Québec.

Le chef de Québec D’abord entend revoir le soutien qu’il porte au maire au conseil municipal, compte tenu du rapprochement qu’il observe entre Québec 21 et l’administration Marchand. Claude Villeneuve questionne son appui au maire Marchand dans le tramway, alors que ce dernier semble s’allier avec le principal opposant du projet. De plus, Villeneuve accuse Jean-François Gosselin non seulement de s’opposer au projet de tramway, mais de faire « circuler des informations erronées sur le tramway ».

Mouvement au comité exécutif

Le conseiller de Saint-Rodrigue, Claude Lavoie, s’est joint à la formation Québec Forte et Fière en avril dernier, et l’équipe du maire s’est vue devant l’obligation de retirer l’un des deux membres associés – Jean-François Gosselin ou Véronique Dallaire – afin de laisser la place à Claude Lavoie au sein du comité exécutif.

Le règlement de la Ville prévoit un maximum de 11 membres siégeant au comité exécutif. Il reste donc seulement membre ne faisant pas partie du parti au pouvoir.

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