Le Parc Cartier-Brébeuf pour relancer le dialogue avec les autochtones

Michaël Potvin, candidat du Parti Québécois dans Jean-Lesage, souhaite collaborer avec les nations autochtones afin de dresser un portrait historique véridique de l’arrivée de Jacques Cartier à Québec en 1535 et leur permettre ainsi de se réapproprier une partie de leur histoire.

Par Mélissa Gaudreault

Ce parc fédéral commémore le premier contact entre les Français mené par Jacques Cartier et la population vivant à Québec en 1535 et leur rôle dans la survie du contingent français qui aurait été décimé sans leur aide durant ce premier hiver sur les rives de la rivière que les Français ont nommé St-Charles.

Le nom du parc vient du passage de Jacques Cartier et des frères, les jésuites, dont Jean de Brébeuf, explique le candidat.

M. Potvin veut que le fédéral redonne à ce site, dont on célèbrera le 500e anniversaire en 2035, l’allure et l’importance qu’il mérite, comme l’a souligné récemment Julie Vignola, députée de Beauport-Limoilou.

« On veut s’assurer que ça perdure dans le temps. Je propose une concertation avec les gens du milieu, les gens avoisinants, la Société historique de Limoilou, les députés en place et les peuples autochtones. On aimerait ça en faire un parc qui a de la valeur et un lieu de rencontre entre les peuples. » – Michaël Potvin

C’est le premier ministre canadien John Diefenbaker qui déclare le parc comme lieu historique en 1957. C’est ainsi un lieu important de l’histoire du Québec autant que les Plaines d’Abraham ou la Promenade Champlain, selon M. Potvin.

Le candidat suggère même de le céder au Québec, qui reconnaît toute son importance pour la nation, pour contribuer aux dialogues entre les diverses nations.

Dans l’un ou l’autre des cas, il assure que le gouvernement qui relèvera ce défi pourra compter sur l’apport de la Société historique de Limoilou.

« Si la population me confie le mandat d’être leur député, je m’assurerai d’asseoir à la même table tous les acteurs impliqués avec les nations autochtones concernées pour relancer la vocation historique de ce parc. » – Michaël Potvin