De passage à Québec après une longue absence, Metric a enflammé le Capitole. Présenté dans le cadre de leur tournée Doomscroller Tour, leur spectacle a été un heureux mélange de pièces issues de leur plus récent album, Formentera et de plus anciennes chansons. Les retrouvailles ont été joyeuses et énergiques.
Par Marie-Claude Boileau
Metric a ouvert le bal avec Doomscroller. Une longue chanson aux airs plus industriels et électroniques. La réception a été chaleureuse. Mais le groupe a poursuivi avec Good Guns Girls, une pièce plus rock. L’énergie venait de monter d’un cran.
On a senti rapidement que Metric allait tout donner pour nous livrer un spectacle mémorable. Les membres se sont d’ailleurs concentrés sur le concert enchaînant les airs et ne parlant que très peu. Emily Haines était magnétique, brillante dans sa robe doré, sautant sur la scène, dominant l’espace tout en allant à la rencontre des spectateurs. La connexion avec la foule était magique.
Le concert a permis de découvrir plusieurs pièces de leur dernier album. Mention spéciale pour All comes Crashing et Formentera. Le groupe a offert plusieurs de leurs grands succès. Help I’m Alive nous a replongé à l’époque de Fantaisies, album sorti en 2009. Gimme Sympathy et Sick Muse ont galvanisé la foule.
Soulignons également une portion acoustique offerte par Emily et son complice, James Shaw. Ensemble, ils ont interprété Calculation et Combat Baby. La voix de la chanteuse était alors magnifiquement mise en évidence.
Bartees Strange : une belle surprise
En première partie, Bartees Strange nous a étonnamment surpris. Le musicien américain a livré des pièces rythmées et dynamiques. On s’attendait à des chansons plus smooth puisque sont départ était tout en douceur. Mais Strange s’est révélé être un musicien hors pair. Accompagné de quatre musiciens, il a démontré un savoir-faire envoûtant. Bref, une mise en bouche parfaite pour ouvrir Metric.
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