La formation Sherbrookoise Noem présente son deuxième album Le grand mensonge. Entrevue avec le fondateur, chanteur et nouvellement parolier du groupe, Vincent Vachon.
Par Tanya Beaumont
Le titre Le grand mensonge fait référence à quoi?
Petit ou grand le mensonge fait partie de nos vies quotidiennes. C’est une inspiration d’un livre que j’ai lu Au pays du grand mensonge de Philippe Grangereau, un journaliste et écrivain qui a fait une excursion en Corée du Nord. Il a réalisé à quel point ce pays était un grand mensonge. Ça a été une piste d’inspiration pour une chanson et au fil du temps, c’est devenu le titre de l’album parce qu’on trouvait que c’était une thématique centrale qui regroupait bien le reste des chansons.
Tu as écrit des chansons ce que tu n’avais pas fait sur le premier. À quel moment as-tu sorti ta plume?
La plume est sortie un peu instinctivement! Ça faisait longtemps que j’écrivais, mais il restait juste à la dévoiler au public. Pour cet album-là, ça s’est fait assez naturellement. Ce n’est pas une décision qu’on a prise au départ. J’ai continué à collaborer avec l’auteur qui avait fait les textes du premier album. Mais on s’est vite rendu compte que les chansons qui allaient se retrouver sur le deuxième album, c’était principalement celles que j’avais écrites. Je suis bien content parce que c’est plus vital quand on chante ses propres textes.
Avez-vous fait un effort pour ne pas qu’on remarque qu’il y avait maintenant deux auteurs?
Pas vraiment parce qu’on avait des atomes crochus et j’avais beaucoup de facilité à me retrouver dans son écriture. Ç’a été un coup de foudre littéraire! On trouvait donc que les textes se fondaient bien les uns dans les autres.
Qu’est-ce que vous avez appris du premier album que vous avez mis en application sur celui-ci?
Beaucoup de choses! Le premier était autoproduit alors c’est tout un autre processus. C’était plus facile cette fois-ci d’avoir une maison de disque, les disques Inconnu, d’avoir de l’aide et de travailler au studio Redtube.
Comment était-ce de travailler avec Luc Boivin à réalisation?
Vraiment génial! C’est quelqu’un de professionnel et c’est en grosse partie grâce à lui si l’album sonne comme ça. C’est devenu un ami. Avant de faire l’album, on a eu une bonne année pour apprendre à se connaître, on est allé en studio, on a fait des maquettes. C’est un choix de remettre entre les mains d’un réalisateur ton matériel, c’est important de s’assurer que les couleurs vont être à ton goût à la fin!
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