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Lumière sur l’art « en collectif »

Parcours Lumière sur l'art 2022-2023 sur l'Avenue Cartier. ( Photo: MNBAQ, Louis Hébert)

Les luminaires géants de l’avenue Cartier ont été revêtus de nouvelles œuvres réalisées lors d’un projet artistique dirigé par l’artiste photographe Deborah Flor. Il est possible d’apprécier le parcours Lumière sur l’art 2022-2023 dès maintenant, à la suite du lancement qui s’est déroulé le 15 novembre dernier.

Par Marie-Ève Groleau

Les nouvelles œuvres photographiques ont été réalisées par l’artiste Deborah Flor qui a collaboré avec les artistes et facilitatrices Hélène Matte, Fanny Hénon-Lévy et Laurence Petitpas, ainsi que les artistes du programme Vincent et moi.

Sous la thématique Métamorphoses, l’artiste en charge du projet mentionne que cette réalisation d’envergure et qui fait mention d’un processus de création et de médiation culturelle de 10 semaines, fut « un travail de collaboration tout en puissance. »

« Les 11 artistes du programme Vincent et moi ont été très généreux. Nous avons exploré plusieurs langages à l’occasion d’ateliers de création et nous avons abordé la métamorphose sous différents angles. Le groupe a su aller chercher les images de façon sensible dans une intention de création libre. C’est un processus de longue haleine qui témoigne de la puissance du travail collectif », a présenté l’artiste Deborah Flor.

Invitée par le MNBAQ, elle souligne d’ailleurs que ce sont les 34 abat-jours qui font l’objet de ce grand projet.

Fanny Hénon-Lévy, qui accompagne les artistes de l’atelier Vincent et moi, a partagé quelques précisions à l’égard du processus créateur.

« Les artistes du programme ont participé au projet sur une base volontaire. Pendant le processus, nous avons exploré, entre autres, le travail du masque, de la caméra obscura fabriquée, en abordant les sous-thèmes des animaux migratoires, de l’animal intérieur et de la photographie intérieure. Nous avons eu l’occasion de créer dans un contexte professionnel, au Musée national des beaux-arts. Nous avons parlé d’art et de sa force créatrice, aussi de santé mentale, de marginalisation, sans tomber dans le diagnostic. Les œuvres sont de véritables collages oniriques. Notre intention était de se rapprocher de notre humanité et d’aborder les frontières de l’intérieur vers l’extérieur, avec cette thématique qui semblait générique au départ », a-t-elle précisé.

Sensibilisation

La responsable de la direction artistique et du développement du programme Vincent et moi et également artiste en arts visuels a aussi témoigné de l’importance de cette collaboration de par cette sortie à l’extérieur de l’atelier.

«Cette collaboration a donné aux artistes l’occasion de faire rayonner leur travail, de partager et de nouer de nouvelles collaborations avec le milieu artistique tout en se confrontant à celui-ci. Nous avons abordé la prise de pouvoir, les manières d’apparaitre à soi et à l’autre, par exemple. Avec la pandémie, nous avons vu toute la fragilité individuelle et même collective de la santé mentale, on a fait quelques pas dans la perception de la maladie mentale en tant que société, mais il reste du chemin à faire. Le processus fut assurément transformateur pour toutes et tous », a-t-elle conclu.

Le parcours Lumière sur l’art est lancé et se poursuit jusqu’en 2023.

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