Quartier Stadacona : qui reprendra le garage de la rue Bibaud ?

Suite à la faillite du garage Flibotte et Lemay, des résidents lancent une pétition pour mettre fin aux activités de débosselage dans leur quartier.

Par Estelle Lévêque

Au 320, rue Bibaud, le garage Flibotte et Lemay se spécialisait dans l’entretien et la réparation automobile. Cependant, après 50 ans d’activités, le garage a fait faillite. Dans le quartier Stadacona, cette nouvelle soulève des questionnements. Que va t’il advenir du garage, qui sera mis en vente prochainement ?

Dans une pétition adressée aux élu.e.s de la Ville de Québec, des résidents du quartier souhaitent attirer leur attention sur ce dossier. En effet, ils craignent qu’un nouveau garage spécialisé en carrosserie reprenne le bâtiment et le terrain.

Face aux Parc Cartier-Brébeuf et Parc linéaire de la Rivière-St-Charles, le secteur accueille de nombreuses familles. La rue Bibaud est, depuis l’automne 2022 et l’ouverture de la nouvelle École Stadacona, désignée comme corridor scolaire. Aussi, le groupe militant pointe du doigt la poursuite d’activités d’entretien automobile qui augmenterait le trafic routier et participerait à une certaine insécurité piétonne.

Des nuisances pour le voisinage

Pour justifier son propos, le groupe de résidents avance divers arguments. La qualité de l’air, pour commencer, reste une préoccupation centrale qui n’échappe pas à ce dossier.

« Lors des séances de peinture, des odeurs importantes se répandent et préoccupent les résidents.es pour leur santé et celle de leurs enfants. Et que penser des produits inodores qui peuvent également circuler dans l’atmosphère des cours des familles avoisinantes ? », questionnent-ils dans leur lettre et pétition.

Les citoyens déplorent également un usage jugé irresponsable de l’eau potable pour nettoyer les stationnements et les véhicules. À cela, ils ajoutent à la liste des irritants les nuisances sonores, la présence de véhicules endommagés stationnés sur la rue qui empêchent le stationnement des résidents.es ou encore le flânage d’employé.e.s sur le trottoir.

En conclusion, ce mouvement citoyen appelle les élu.e.s à agir pour que le lieu n’accueille pas de nouveau un garage spécialisé qui « nuirait à la quiétude et à la vocation résidentielle et éducative de ce quartier en plein renouveau ».