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Pas perdus : documentaires scéniques : Prendre le temps d’écouter

Pas perdus : documentaires scéniques, de Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier. Crédit photo : Valérie RemisePas perdus : documentaires scéniques, de Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier. Crédit photo : Valérie Remise

Au Diamant jusqu’au 23 avril, Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier présentent Pas perdus : documentaires scéniques, une œuvre authentique et sensible.

Par Estelle Lévêque

Il est rare de se voir propulsé dans les pensées d’autrui. Un échange sincère, qui comprend toute la vulnérabilité de celui qu’il concerne, demande du travail. C’est ce qu’a fait Anaïs Barbeau-Lavalette en partant à la rencontre des huit protagonistes de Pas perdus. En résulte un spectacle qui ne ressemble à aucun autre. La mise en scène, de Émile Proulx-Cloutier, apporte une grande créativité à un propos des plus authentiques.

« Aller à la rencontre des gens c’est précaire, c’est fragile, c’est délicat », conclut sur scène l’une des protagonistes, dont la voix résonne dans la belle salle du Diamant. Effectivement, c’est avec une grande délicatesse que l’on découvre, l’une après l’autre, les histoires des individus (dont aucun n’est acteur) mis en lumière dans l’œuvre.

Sensibilité du fond et de la forme

Le son est primordial dans Pas perdus : documentaires scéniques. Les voix, magnifiées par un traitement sonore enveloppant, nous plongent dans des instants d’échange précieux. On y ressent les traits d’humour, placés un sourire aux lèvres ou assumés haut et fort. Aussi, on entend ces moments où la voix se brise, ou l’émotion s’installe. Surtout, on prend le temps de ressentir les silences, aussi forts que la parole qui s’emballe.

L’œuvre de Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier est un cadeau pour quiconque chérit les moments d’échange sincère. Elle nous assied et nous offre le temps d’écouter les histoires, les rêves et les envies des autres.

Il suffit de porter attention aux réactions du public pour comprendre quel précieux moment c’est, pour un grand nombre d’entre nous. Contagieuse, l’émotion des protagonistes fait écho dans la salle et appelle une empathie franche, dans le rire comme dans le bouleversement.

Surprise et originalité

En conclusion, Pas perdus : documentaires scéniques est la preuve d’une collaboration réussie entre les deux créateurs. Le son, l’image, l’animation et les jeux de lumières servent le propos avec une grande intelligence. Surprenant, le lien entre les protagonistes reste mystérieux jusqu’au début du spectacle et ajoute une belle originalité à un concept riche. 

Pas perdus : documentaires scéniques est présenté au Diamant jusqu’au 23 avril. Toutefois, même si toutes les dates affichent complètes, rappelons que la salle de spectacle propose un tarif avantageux, le jour-même de chaque représentation.

En effet, à midi, des dizaines de sièges sont mis en vente directement à la billetterie du Diamant à 50 % de la moyenne des prix réguliers. Premier arrivé, premier servi ! Limite de 4 billets par personne. Quantités limitées. Achat à la billetterie seulement.

Pour consulter la programmation à venir, visiter le site internet du Diamant, ou rendez-vous au 966, rue Saint-Jean. 

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