Le Pantoum rénove ses locaux

Le Pantoum, complexe de création musicale, est en phase de rénovation de ses locaux, notamment pour une meilleure accessibilité universelle.

Par Estelle Lévêque

Lieu de diffusion, studio de répétition et d’enregistrement, maison de disques et agence événementielle, Le Pantoum a été fondé en 2012 dans le quartier Saint-Sauveur. Le bâtiment, dont il est devenu propriétaire pour ses 10 ans, héberge ses activités depuis le début. 

« Quand on a fait le choix d’acheter la bâtisse, on a pris le temps de réfléchir à notre place dans l’écosystème. On a mis nos rêves, et tout ce qu’on a bâti depuis 2012, sur papier », résume Emilie Tremblay, directrice générale du Pantoum. Par la suite, la question des rénovations s’est imposée.

Améliorer l’espace

Supporté financièrement à l’achat du 76, rue Saint-Vallier Ouest, la Pantoum a pu élargir ses ambitions. Ainsi, il rénove son troisième étage, repense l’organisation de ses locaux et développe de nouveaux équipements. 

Entre autres, les travaux vont permettre l’utilisation d’un ascenseur. « On a un vieil ascenseur qui n’a jamais fonctionné. Comme on avait un espace de diffusion au troisième étage, on rêvait un peu de le remettre à niveau », explique Émilie. Pour une meilleure accessibilité de ses locaux, le Pantoum élargit également son entrée principale.

« On déplace notre lieu de diffusion du troisième. Il sera toujours dédié à des spectacles intimes ou des répétitions, mais, avant, il fallait passer par la salle pour rejoindre les locaux. Là, on a repensé l’espace pour garder les mêmes infrastructures, mais les rendre plus polyvalentes. Le but étant que quelqu’un qui enregistre en studio ne soit pas dérangé par une répétition. »

Émilie Tremblay, directrice générale du Pantoum

Comme beaucoup de vieux bâtiments, celui du Pantoum ne bénéficie pas des meilleures isolations et insonorisations. Ainsi, des travaux sont en cours pour améliorer ces points, cruciaux pour une empreinte énergétique plus faible. « On veut faire les choses bien », résume la directrice.

Les activités continuent

En travaux depuis un an, le Pantoum reste très actif puisque la salle de diffusion du rez-de-chaussée et le studio ne sont pas touchés par les travaux. D’ici peu, le « secret le moins bien gardé de Québec » dévoilera sa première programmation de 2024.

Par ailleurs, bien que les travaux aient mis sur pause certains services de location d’espaces, la communauté de l’espace culturel reste soudée. « Je me considère extrêmement chanceuse ; on a des utilisateurs qui n’ont pas de locaux en ce moment mais qui viennent voir les spectacles. Ils nous donnent des nouvelles, ont hâte de revenir. On se sent vraiment appuyés », conclut Émilie Tremblay.

Idéalement, l’équipe du Pantoum espère pouvoir déclarer les travaux finis au printemps 2024.  « On a hâte que nos utilisateurs reviennent, on a hâte de leur montrer ça et qu’ils se réapproprient les lieux. On a hâte de présenter les projets qu’on a en cours. Puis je pense que les gens ont hâte aussi de voir ce qu’on mijote ! »