Les Saules – Jessica Cormier et Martin Pelletier nous parle de leur nouveau centre de parkour et de Ninja Warrior qu’ils ont décidé d’ouvrir avec Simon Lachance qui se nomme Obstak.
Par Mélissa Gaudreault
Pour ceux qui connaissent et aime déjà le parkour, vous reconnaitrez peut-être les créateurs d’Obstak, qui sont les mêmes qui tiennent l’Académie québécoise d’art du déplacement.
Concept
« C’est un centre de parkour et Ninja Warrior. On a voulu construire un centre de 12 000 pieds carrés pour avoir un grand espace pour le parkour et le ninja warrior », nous informe Jessica Cormier.
Le principe du centre est un peu le même qu’un centre d’escalade, dans le sens où on peut aller sur place faire du parkour en formule libre ou on peut s’inscrire à des cours à la session.
Le parkour offert au centre s’inspire d’entrainements de fitness.
Elle souligne qu’« on a voulu ouvrir un centre parce qu’avec les hivers québécois qu’on a on veut pouvoir pratiquer cette discipline-là à l’année. »
Martin Pelletier renchérit en disant que « notre but c’est de faire bouger les gens et on trouve que le parkour est une belle façon de se mettre en forme. »
Il ajoute que le centre va fabriquer du matériel de parkour pour les écoles et les parcs, parce que les écoles commencent à vouloir enseigner le parkour, mais on ne retrouve pas d’équipement nulle part.
Le centre de parkour et Ninja Warrior ouvrira juste à temps pour la prochaine relâche scolaire en mars 2024.
Le site web est présentement construction et ne sera prêt qu’un peu avant l’ouverture.
Pour suivre les nouvelles concernant le centre, consultez la page Facebook d’Obstak.
Le parkour
Le parkour est accessible à tous et « c’est de bouger avec notre environnement. » Son objectif est d’apprendre à se déplacer en contournant un obstacle ou en passant par-dessus.
Ce n’est pas un sport dangereux à la base – il y a une différence entre le parkour et le ninja warrior, qui lui peut-être dangereux – et c’est une activité amusante qui ne nécessite pas d’équipements ou presque.
Bon pour la santé et la communauté
Le parkour, ce n’est pas seulement amusant et bon pour notre santé physique, c’est aussi bon pour le moral comme on dit.
« Ça apporte beaucoup au niveau psychologique versus physique. Ça développe la confiance en soi, parce que quand on développe des aptitudes physiques, ça booste notre confiance en soi », explique Martin Pelletier.
Ça développe aussi la coordination, la motricité et la mobilité », ajoute Jessica Cormier.
Sur un plan communautaire, ils ont aussi développé un volet philanthropique pendant leur campagne de financement en collaboration avec la Ruche et souhaite le conserver, parce que le parkour a aidé à sortir des jeunes de la rue.
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