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Cassandre Osterroth & Pierre-Olivier Pelletier, che.fe.s du Kebec Club Privé

Cassandre Osterroth & Pierre-Olivier Pelletier, che.fe.s et copropriétaires du restaurant Kebec Club Privé. (Crédit photo : Maxime Essiambre)Cassandre Osterroth & Pierre-Olivier Pelletier, che.fe.s et copropriétaires du restaurant Kebec Club Privé. (Crédit photo : Maxime Essiambre)

Cassandre Osterroth et Pierre-Olivier Pelletier ont ouvert le restaurant Kebec Club Privé en novembre 2019.

Par Noémie Berne

Cassandre Osterroth, originaire de France et Pierre-Olivier Pelletier, qui a grandi dans le Bas-Saint-Laurent, se sont rencontrés au restaurant Laurie Raphaël. Depuis 4 ans et demi, ils sont chef.fe.s et copropriétaire de leur propre restaurant, Kebec Club Privé. Nous avons rencontrés les chef.fe.s dans leur établissement situé au 767 Rue Saint-Joseph Est, dans le quartier Saint-Roch.

Parcours différents, même destinée

Quel est le plat ou l’aliment vous ramène immédiatement en enfance ?

Cassandre Osterroth : Ce sont surtout des souvenirs liés à mes grand-mères, comme les crêpes de pommes de terre de l’une et les spaghettis à la bolognaise de l’autre. Ce sont des spécialités qu’elle me cuisine encore aujourd’hui quand je leur rends visite et c’est toujours aussi bon.

Pierre-Olivier Pelletier : Je dirais la soupe de poulet et nouilles. Ça me rappelle aussi ma grand-mère. À chaque fois qu’on allait chez elle, on mangeait cette soupe avant le repas.

Qu’est ce qui a éveillé votre intérêt pour la cuisine ?

CO : Moi c’est l’amour de la bonne nourriture. Personne de ma famille ne vient de ce milieu, mais j’ai très vite été éduquée à bien manger. Dès mon plus jeune âge, on m’emmenait dans des bons restaurants et je pense que c’est comme ça que j’ai trouvé un intérêt pour la cuisine.

POP : Je pense que c’était pendant un cours en économie familiale, au secondaire. Ce cours n’existe malheureusement plus aujourd’hui, mais ça nous apprenait les choses de la vie ; la couture, la comptabilité, la cuisine, etc. J’étais très difficile étant jeune, mais après avoir préparé un chili con carne, j’ai finalement trouvé ça vraiment bon. Ce n’est pas à ce moment que j’ai eu le déclic pour le métier de cuisinier, mais j’ai découvert que ça pouvait être bon quand c’était bien fait.

Quelles formations avez-vous faites ?

CO : J’ai fait un baccalauréat technologique en France, qui mêle tous les aspects de l’hôtellerie et de la restauration. Ensuite j’ai fait un BTS option arts de la table, pendant lequel j’ai participé au concours culinaire France-Québec qui m’a permis de venir travailler au Laurie Raphaël.

POP : Pour ma part, j’ai d’abord fait un DEP de cuisine à Rivière-du-Loup, suivi d’une spécialisation en cuisine du marché. C’est vraiment à ce moment-là qu’est née la passion, que j’ai su que je voulais faire ça de ma vie. Un peu plus tard, j’ai fait un cours en lancement d’entreprise. Dès j’ai commencé à réellement travailler, je savais qu’un jour j’ouvrirais mon propre restaurant.

Dans quels restaurants avez-vous travaillé ?

POP : Parmi mes plus longues expériences, il y a La Table du Chef, à Sherbrooke et le Laurie Raphaël, où j’ai rencontré Cassandre. Sur des plus courtes périodes, j’ai aussi travaillé à La Planque, au Panache et au Auguste, à Sherbrooke, avec Danny St-Pierre. J’ai également fait l’ouverture de l’Entourage sur-le-Lac, au Lac-Beauport, en tant que chef exécutif.

CO : Avant mon arrivée à Québec, j’ai fait plusieurs stages au Luxembourg et en France. Entre autres, j’ai travaillé au restaurant El Théatris, à Metz et à La Barbacane, un restaurant gastronomique situé dans la cité médiévale de Carcassonne. L’année passée au Laurie Raphaël était ma première grosse expérience en dehors du cursus scolaire.

Quand avez-vous ouvert le restaurant Kebec Club Privé ?

CO : À mon arrivée au Laurie Raphaël, je ne devais rester que trois mois à Québec. Finalement, j’ai rencontré Pierre-Olivier et je ne suis jamais repartie. On a travaillé environ un an ensemble au Laurie Raphaël avant d’ouvrir Kebec Club Privé, en novembre 2019.

Sortir de la ville

Des recommandations de restaurant à Québec ?

Les deux : Le Kundah Hôtel, c’est le premier qui nous vient en tête. On pourrait y aller toutes les semaines ! Le Clocher Penché aussi, surtout depuis que Joël Pelletier en est le chef, c’est vraiment excellent. Sinon il y a le Torii Izakaya, nos voisins. On y va assez souvent et c’est toujours bon.

En réalité, on préfère aller manger en région. Souvent, le cadre correspond plus aux valeurs du restaurant, ce qu’il est difficile d’avoir en ville en général.

Des projets pour l’avenir ?

CO : Justement, notre projet serait de sortir de la ville. On aimerait ouvrir un restaurant gastronomique en région, avec une table unique ou non, on ne sait pas encore. Plus tard, on voudrait aussi avoir des chambres associées au restaurant.

POP : Ce serait des chambres ou des petits chalets indépendants. Notre concept de restaurant, ici à Québec, est très convivial. Cet esprit axé sur le « on vous accueille chez nous » fonctionnerait encore mieux en région, avec un cadre et une vue plus intéressante, même si ça se passe très bien actuellement.

On a aussi un plus petit projet, à court terme, qui est de fêter les 5 ans du restaurant. On ne peut pas dire encore exactement ce que l’on va faire, mais on travaille présentement sur le projet et on espère pouvoir annoncer l’évènement au cours de l’été.

À suivre…

Dans un prochain article, Cassandre Osterroth & Pierre-Olivier Pelletier nous parlerons de leur cuisine et des raisons qui les ont motivées à choisir le concept de table unique.

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