Saint Roch – Le Centre Jacques–Cartier, qui offre un accompagnement aux jeunes de 16 à 35 ans, a besoin de soutien financier pour répondre à l’augmentation de la demande pour ses services.
Par Estelle Lévêque
Au cours d’une seule année, le Centre Jacques-Cartier soutient près de 800 jeunes de 16 à 35 ans. Depuis ses locaux sur le boulevard Langelier, l’organisme propose des activités d’expérimentation et d’éducation populaire gratuits. Aussi, le CJC offre des services d’aide alimentaire et des logements abordables.
En constante évolution, le Centre Jacques-Cartier fait face, aujourd’hui, à des difficultés. C’est pourquoi il fait l’objet d’une campagne de sociofinancement avec La Ruche.
« Depuis la pandémie, la demande pour nos services augmente. Nos ateliers de cirque accueillent désormais jusqu’à 45 personnes, nos soupers communautaires plus de 80 personnes. Dans plusieurs ateliers, la demande dépasse les places disponibles », peut-on lire sur la page du projet. Par ailleurs, le CJC constate une augmentation de la solitude et de l’anxiété face à l’avenir chez les jeunes arrivant.es au centre. Celle-ci, ajoute-t-on, est « amplifiée par la hausse du coût de la vie et la crise du logement. »
S’adapter et poursuivre sa mission
À l’heure ou le communautaire se bat constamment contre un manque de moyens, cette campagne reflète une situation préoccupante. Via cette campagne, le Centre Jacques-Cartier souhaite assurer l’amélioration continue de ses services. Aussi, l’adaptation aux nouvelles demandes, afin de briser l’isolement et promouvoir une santé mentale positive chez les jeunes adultes.
Avec un objectif de 50000$, la campagne de sociofinancement prendra fin d’ici une quinzaine de jours. Si ce montant est atteint, le Fonds Mille et UN pour la jeunesse, à l’initiative du Secrétariat à la jeunesse du Québec, doublera la somme.
Les fonds récoltés par cette initiative permettront au Centre Jacques-Cartier :
- d’assurer la continuité de postes en soutien à la mission et aux projets des jeunes tout en maintenant l’ensemble de leurs formations accessibles;
- de renouveler ses équipements, comme les outils de cuisine et les équipements pour les ateliers de cirque;
- d’acheter des denrées pour répondre à l’augmentation de la participation à leurs activités, comme les soupers communautaires et les ateliers de cirque
- d’entretenir ses espaces afin de les maintenir fonctionnels et accueillants et de favoriser ainsi une qualité de vie optimale pour ses participant.es
Pour consulter la page du projet de sociofinancement du Centre Jacques-Cartier, consulter le lien suivant.
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