1 seule rentrée scolaire aura suffi à mettre au rancart les rues-écoles. Ce concept adopté par l’administration municipale pour sécuriser les abords des établissements scolaires ne s’est pas avéré un succès à Québec.
«Les écoles, pour plusieurs, nous ont indiqué ne pas souhaiter se réengager dans la dynamique de reconduire les rues-écoles dans leurs secteurs», a révélé récemment le vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec, Pierre-Luc Lachance.
L’opposition officielle se questionnait sur l’avenir du concept initié l’automne dernier .
Destinés à améliorer la sécurité autour des écoles, ces tronçons limitent ou en interdisent la circulation automobile le matin, à l’entrée des élèves, et à leur sortie, en fin d’après-midi.
À la rentrée 2023, quatre écoles avaient été retenues par la Ville pour tenter l’expérience. Après trois semaines d’essai, l’équipe du maire a constaté que «la gestion était plus complexe que prévu pour les établissements, les parents et les autres utilisateurs». L’idée n’aura donc pas fait long feu à Québec. car trois des quatre écoles impliquées ne lui donneront pas une deuxième chance.
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