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Chronique: Marchand sur le gros plateau concernant àVélo

Chapeau : Annonce le mois dernier d’un déploiement total d’àVélo partout sur le territoire de la Ville de Québec, une véritable libéralisation des rues de la ville selon Bruno Marchand qui mise 37 millions pour que ça roule à sa façon.

François Gariépy

En 2028, c’est 3300 montures à assistance électrique jumelés à 330 stations éparpillées de la Pointe-de-Sainte-Foy jusqu’à Duberger-Les Saules et même Lebourgneuf qui seront disponibles pour le partage. Des vélos soudés par Devinci en territoire québécois qui pourrait être bonifiés d’une version cargo pour faciliter les déplacements de gros objets, voire d’enfants dans le meilleur de scénario, expliquait le maire en conférence de presse au Quai des Cageux,

Aussi dans les cartons selon Marchand, une version musculaire, sans assistances électriques, pour la saison hivernale qui devrait être dotée de pneumatiques à crampons judicieusement choisie, selon ses dires. Une idée qui pourrait être mise à l’essai avant longtemps pour vérifier l’enthousiasme, la possibilité et les risques sociaux encourus. Je suis convaincu qu’une transmission simple et robuste, de même qu’un kit de freins à l’abris des aléas du frette de janvier et février sur des vélos qui ne verront pas la chaleur durant de longues périodes, voire des nuits entières de tempêtes, devront faire l’objet d’une lubrification et d’un graissage hors normes. J’ajoute que les matériaux utilisés devront réagir minimalement au contact du puissant calcium bleuté qui ronge l’acier de nos chaines et autres pièces vulnérables.

Patrick Paquet veut plaquer les vélos à Québec

Le 21 mai dernier lors d’un impromptu de presse, le chef d’Équipe Priorité Québec a affirmé réfléchir à l’idée de taxer les vélos circulant sur le territoire de la ville de Québec. Une taxation qui pourrait s’incarner par une vignette apposée sur le cadre de votre bicyclette.  Au coût de 30$ ou moins selon ses calculs, obligatoire que l’hiver, il précise qu’en été la vignette serait volontaire. Pas fou comme idée diront certains cyclistes! Après tout, la construction de pistes cyclables n’est pas gratuite et le financement de celles-ci est un véritable enjeu. D’autres comme la conseillère Jackie Smith croit que le transport actif ne devrait pas être taxer. De facto, rouler à vélo plutôt qu’en auto est autant écolo qu’écono.

À ma connaissance, depuis la Mairesse Andrée Boucher à l’époque de son premier mandat à l’Hôtel de ville de Sainte-Foy dans les années 80, c’est la première fois qu’un élu à Québec propose une telle mesure d’immatriculation concernant les vélos. D’abord dire que plusieurs villes partout dans le monde ont déjà réfléchi à l’idée de plaquer les vélos, notamment Toronto qui propose sur le site web de la ville le résultat de ses réflexions. D’abord la difficulté, voire l’impossibilité, d’appliquer un règlement obligeant l’immatriculation selon les policiers ontariens.

Par-delà l’abondance de vélo à contrôler, la police ne souhaite nullement l’ajout de cette mission impossible, surtout si c’est fait au détriment de l’application du code de la route.

Aussi parmi les arguments contre l’immatriculation des vélos dans le GTA, le Greater Toronto Area, on explique que l’immatriculation du vélo d’un enfants de moins de 12 ans serait très difficile à coordonner légalement parlant, surtout dans le cas de parents non-collaboratifs.

Enfin, l’argument suprême réside dans les coûts d’administration de délivrance d’un permis de vélo. En effet, le montant souvent avancé de 30$ ne couvrent pas les frais administratifs d’immatriculation et charger 100$ ou plus pour un vélo à la valeur moindre que le montant pour l’immatriculer est un non-sens. Et vous cher lectorat, vous en pensez quoi?        

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