Le Roy, la Rose et le Lou[p] réchauffent le cœur du FEQ

Le Roy, La Rose et Le Lou[p], spectacle de Lou-Adriane Cassidy, Thierry Larose et Ariane Roy, au Festival d'Été de Québec. (Crédit photo : Estelle Lévêque)Le Roy, La Rose et Le Lou[p], spectacle de Lou-Adriane Cassidy, Thierry Larose et Ariane Roy, au Festival d'Été de Québec. (Crédit photo : Estelle Lévêque)

En tête d’affiche d’une soirée de chanson québécoise, Lou-Adriane Cassidy, Thierry Larose et Ariane Roy ont énergisé, touché et fait chanter le public du Festival d’Été de Québec avec leur spectacle Le Roy, la Rose et le Lou[p].

Par Estelle Lévêque

Les trois artistes attendaient cette date avec impatience. Premier festival de leur tournée d’adieu, ce concert de Le Roy, la Rose et le Lou[p] s’est révélé spécial, pour le groupe comme leur public. Dès les premières chansons, Lou-Adriane Cassidy, Ariane Roy et Thierry Larose ont donné le ton du reste de la soirée. Celle-ci serait passionnée, avant tout, touchante, souvent, et rassembleuse, somme toute.

À propos de somme, celle des trois artistes qui composent Le Roy, la Rose et le Lou[p] donne lieu à une véritable signature, unique en son genre. Chaque titre, signé de leurs projets artistiques respectifs, se dévoile ici sous un nouveau jour.

On pense notamment à Ce n’est pas de la chance, d’Ariane Roy, qui révélait ce soir des notes jazz, à travers l’interprétation de Thierry Larose. Comme dans mes souvenirs, de ce dernier, laissait quant à elle la part belle aux sept musiciens présents sur scène. Sur Fille à porter, la complicité des deux voix féminines du groupe révélaient de nouvelles sonorités. 

Exutoire et complicité

Débordant d’énergie, les membres du groupe ont confié accorder une importance particulière à cette date à Québec, ville d’origine de Lou-Adriane Cassidy et Ariane Roy. D’ailleurs, le public rassemblé compact devant la scène Hydro-Québec s’est montré des plus accueillants, chantant à l’unisson une grande majorité des titres de la soirée. 

Tantôt rockstars à la sensualité et fougue captivante, tantôt interprètes doux et touchants, le artistes se sont montrés plus que généreux sur scène. D’ailleurs, il se dégageait, de cette heure et demie de spectacle dénué de temps mort, une passion remarquable.

Bulles d’émotion

Quelques moments hors du temps, toutefois, se sont démarqués. Parmi eux, L’île à vingt-cinq sous, de Thierry Larose, a plongé le public dans une ambiance porteuse et nostalgique. Puis, à quelques titres de la fin du spectacle, Lou-Adriane Cassidy a interprété avec une grande sensibilité son titre Ça va, ça va, accompagnée de son piano et des voix d’Ariane Roy et Odile Marmet-Rochefort aux chœurs.

Puis, maîtrisant le contraste, le groupe est évidemment reparti de plus belle vers un final flamboyant. Alors que Thierry Larose s’exclama, avant de quitter la scène, « vive la musique québécoise ! » on peut estimer, au vu des acclamations du public, que celle-ci se réserve encore un bel avenir.

Jérôme 50

Jérôme 50, au Festival d’Été de Québec 2024. (Crédit photo : Philippe Moussette)

Les artistes locaux étaient à l’honneur ce soir, sur la scène Hydro-Québec du FEQ. En effet, avant la prestation des têtes d’affiches, Jérôme 50, originaire de l’Ancienne-Lorette, a joué avec joie ses compositions éclectiques.

Accueilli chaleureusement par la foule, l’auteur-compositeur-interprète s’est d’ailleurs émerveillé de cette invitation au Festival d’Été de Québec, alors qu’il jouait il y a quelques années dans les rues du Vieux-Québec. Avec La plus belle fille du moshpit, Wake n’ Bake, Les ramasseux d’canettes, Lit double ou encore le célebrissime Tokébakicitte, l’artiste s’est montré fier et moqueur, déconcertant et candide, amusant et revendicateur.

Pour voir plus de photos du FEQ 2024, suivre ce lien.

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