Lors de la prochaine session parlementaire, le député péquiste de Jean-Talon, Pascal Paradis, aura pour objectif de renforcer son soutien aux organismes communautaires de sa circonscription. Son bureau de comté poursuivra également son rôle d’accompagnement afin de faciliter l’accès des citoyens aux services publics. Sur le plan national, la santé demeurera une priorité pour le Parti québécois, en particulier l’accès à un médecin de famille.
Par Alexandre Morin
Pascal Paradis se montre sceptique face à la nouvelle Agence Santé Québec proposée par le ministre Christian Dubé. Il exprime son exaspération de voir le gouvernement multiplier les structures étatiques et embaucher de plus en plus de cadres grassement payés, plutôt que d’investir dans les soins directs aux citoyens, tels que les soins à domicile.
« C’est un gouvernement qui dit vouloir rendre l’État plus efficace, mais qui crée structure après structure et embauche des hauts salariés. Comme beaucoup de gens, je suis fatigué d’entendre l’expression « top gun », mais c’est celle qui a été utilisée par le ministre ».
Pascal Paradis, député de Jean-Talon
L’Agence Santé Québec, créée dans le cadre de la loi 15, aura pour mission de coordonner les activités du réseau sur le terrain. Cependant, pour le Parti québécois, la création de cette nouvelle société d’État apparaît contradictoire, compte tenu des difficultés du gouvernement à obtenir le financement nécessaire pour assurer des soins adéquats à la population.
Économie
En matière d’économie, le député péquiste Pascal Paradis pose une question simple au gouvernement du Québec : « Où sont les résultats ? » En effet, la région de Québec a connu une baisse d’emplois au cours des quatre derniers mois. Le député déplore qu’après 25 ans de croissance économique soutenue, la région soit maintenant confrontée à un ralentissement.
« 25 ans de croissance continue à Québec, qui a été qualifiée de tigre économique dans des analyses financières, et là, soudainement, un ralentissement depuis quelques mois. Le principal facteur nommé, c’est qu’il n’y a pas de projet locomotive ».
Pascal Paradis, député de Jean-Talon
Pascal Paradis accuse le gouvernement Legault d’avoir freiné la croissance économique de la région de Québec en entravant le projet de tramway et en n’ayant proposé aucun autre projet majeur pour la région. Selon lui, le projet de tramway a été ralenti par le gouvernement caquiste, alors qu’il aurait pu dynamiser l’économie de Québec. Le Parti québécois réitère son soutien au projet CITÉ de la CDPQ Infra, affirmant que les études et le plan présenté par la Caisse confirment que le tramway est, selon eux, la meilleure option pour structurer le transport en commun à Québec.
Congestion à Québec
Malgré la congestion à l’approche des ponts, le Parti québécois reste opposé à la construction d’un troisième lien autoroutier, soutenant qu’aucune étude ne prouve qu’une telle infrastructure réduirait le trafic entre Québec et Lévis. Pascal Paradis propose plutôt, pour résoudre le problème à court terme, d’envisager l’implantation d’une 7e voie dynamique sur le pont Pierre-Laporte, une solution déjà étudiée et qui nécessiterait des coûts relativement modestes. Il souligne également que le transport en commun constitue une réponse efficace pour atténuer la congestion routière, mais qu’il doit être soutenu par un réseau rapide, fiable et confortable.
QSL
Le Parti Québécois estime qu’il est encore trop tôt pour se prononcer sur le projet de construction d’un terminal de conteneurs dans le secteur Beauport par l’entreprise QSL. Ce projet, qui verrait le jour au Port de Québec, entraînerait la manutention de 250 000 conteneurs par an, mais est contesté par des groupes de citoyens de Limoilou, ainsi que par Québec Solidaire, le Bloc québécois et Jackie Smith, en raison notamment de l’augmentation anticipée du camionnage en Basse-Ville.
Pascal Paradis, de son côté, affirme consulter actuellement les parties prenantes avant de prendre position. Selon lui, cette démarche rigoureuse reflète la façon de faire du Parti Québécois. Québec solidaire et le Bloc québécois ont quant à eux déjà exprimé leur opposition au projet.
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