La Ville de Québec et le gouvernement du Québec ont inauguré aujourd’hui « Raconte-moi les piliers », une murale réalisée sous les piliers de l’autoroute Dufferin-Montmorency par les artistes Patrick Forchild et Emmanuelle Gendron.
Par Alexandre Morin
Cette œuvre est le fruit d’ateliers de médiation culturelle avec des personnes en situation d’itinérance, visant à sensibiliser le public et à encourager une meilleure compréhension des réalités de l’itinérance et de la désaffiliation sociale.
Un projet collectif
Le projet, financé par une entente culturelle entre la Ville et le gouvernement du Québec ainsi que par une contribution du ministère de la Santé et des Services sociaux, a réuni environ 230 participants issus d’organismes communautaires comme Lauberivière, la Maison de Job et le YMCA Saint-Roch, qui ont contribué à inspirer l’œuvre à travers leurs histoires et expériences.
« Il s’agit véritablement d’un projet collectif, un projet qui témoigne de parcours de vie qui sont à la fois uniques, mais souvent oubliés », a déclaré Catherine Vallières-Roland, conseillère municipale et membre du comité exécutif. « Je me réjouis que cette démarche de médiation culturelle ait été un véritable succès ».
Vivre-ensemble
Installée à l’Îlot Fleurie, la murale représente des formes humaines et utilise des couleurs apaisantes, traduisant les récits des participants et soulignant l’importance du vivre-ensemble. Le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, a salué cette initiative en affirmant que « cette murale est bien plus qu’un projet créatif. Elle invite les citoyennes et citoyens à voir l’itinérance sous un nouveau jour, avec un regard empreint d’humanité et de compréhension ».
Pour la Ville de Québec, ce projet symbolise un engagement envers une ville inclusive. « Ce projet est une preuve que l’art peut servir de pont entre des réalités différentes et favoriser le vivre-ensemble », a ajouté Mme Vallières-Roland.
Le coût de ce projet est de 250 000 $, financé par l’Entente de développement culturel pour 150 000 $ et par une subvention de 100 000 $ du ministère de la Santé et des Services sociaux dans le cadre de l’initiative ARRUE, visant à déstigmatiser l’itinérance par l’art public.
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