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Quel bilan 2024 pour le Vieux-Limoilou ?

Raymond Poirier, président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou. (Crédit photo : Philippe Moussette)Raymond Poirier, président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou. (Crédit photo : Philippe Moussette)

Raymond Poirier, président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou, revient sur une année 2024 qui a fait du verdissement, de la mobilité et de la qualité de l’air le moteur de ses actions.

Par Estelle Lévêque

Entre célébration et persévérance, l’année 2024 du conseil de quartier du Vieux-Limoilou se conclut sur un bilan partagé. En entrevue, M. Raymond Poirier, président du conseil, revient sur les dossiers majeurs du secteur. La ligne de mire que forment le verdissement, la qualité de l’air et la mobilité restent au cœur des débats.

« C’est difficile de ne pas mentionner [ces enjeux] dans Limoilou, tant dans les bilans que dans les regards sur l’avenir », commente M. Poirier, en rappelant que les sondages et enquêtes menées auprès des citoyens révèlent toujours des préoccupations à ces égards.

Qualité de l’air : plus de verdissements, moins de polluants

Ainsi, le conseil de quartier tire un bilan plutôt positif des actions de verdissement dans le secteur. « On voit à travers différentes initiatives que le lieu est en action », souligne le président du conseil de quartier. Pour autant, M. Poirier rappelle que la route sera longue. Une mobilisation globale apparaît comme nécessaire pour offrir aux citoyens plusieurs solutions permettant une meilleure qualité de l’air.

« Le mouvement se fait tranquillement de la part de certains émetteurs de polluants. D’autres, comme la papetière, tardent à se mettre en mouvement. » En dénonçant les dépassements de norme de polluants émis par l’usine White Birch, M. Poirier conclut sur un « bilan qualité de l’air mitigé de ce côté-là ».

D’un autre côté, M. Poirier se réjouit des actions menées par les milieux citoyen, industriel et municipal pour un quartier plus vert. « Le défi pour 2025, sera de garder le rythme de plantation tout en gardant dans le viseur une sensibilité aux enjeux de cette zone prioritaire. » En effet, bien que prioritaire en termes de verdissement, le secteur du Vieux-Limoilou vient avec son lot d’obstacles comme la nécessité de déminéralisation ou le manque de terrains disponibles.

Conscient de ces difficultés, M. Poirier en appelle ainsi à la créativité des institutions et de l’administration publique. « Si ce n’est pas facile de trouver des lieux de plantation, alors il faut ajuster les budgets et les programmes », résume-t-il.

Le Vieux-Limoilou, vu de haut. (Crédit photo : Philippe Moussette)

Les volets de la mobilité

L’année 2024 aura marqué un tournant pour le tramway de Québec. D’ailleurs, le conseil de quartier du Vieux-Limoilou a surveillé de près ce dossier majeur. « C’est une donne importante : savoir exactement quel trajet va être fait, de quelle façon il sera intégré au quartier », souligne M. Poirier, qui se réjouit que les dernières avancées du projet amènent des discussions plus concrètes. « On va pouvoir mettre côte à côte les différents dossiers qui ont soit progressé, soit fait débat, soit un peu des deux, en matière de mobilité dans le secteur. »

Pour le conseil de quartier du Vieux-Limoilou, il est nécessaire et pertinent que le tramway traverse son secteur. Toutefois, afin de pallier aux inquiétudes relatives à son insertion, il sera nécessaire que le projet se fasse en réelle collaboration avec les citoyen.ne.s et les commerçant.e.s, affirme M. Poirier.

« La CDPQ Infra et la Ville doivent se rappeler que, dans notre secteur, l’exercice de consultation n’était pas terminé. Il va falloir donner la possibilité aux gens qui vont se replonger dans cet exercice de se remettre à niveau sur ce dossier-là. »

Raymond Poirier, président du conseil de quartier du Vieux-Limoilou.

D’ailleurs, M. Poirier rappelle la nécessité que la remise sur les rails du projet de tramway se fasse de concert avec les autres projets de mobilité active initiés dans le secteur. L’implantation du corridor Vivacité, la piste cyclable de la 8e avenue, sont, à ses yeux, autant d’opportunités d’amener au projet de tramway un ruissellement d’impacts favorables : marchabilité, traversées piétonnes, et plus.

En parallèle du bilan 2024 des enjeux principaux du secteur, le conseil de quartier du Vieux-Limoilou se fixe plusieurs objectifs pour l’année prochaine. Pour en savoir plus, consulter notre article à ce sujet qui paraîtra en début d’année 2025.

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