L’œuvre cinétique et lumineuse de l’artiste multidisciplinaire Pavitra Wickramasinghe est présentée dans la Vitrine Chaleureuse de la Place des Canotiers, jusqu’au 17 mars et exposée depuis le 20 décembre 2024.
Par Marie-Ève Groleau
Intitulée « Umbra, l’obscurité et l’absence de lumière », l’œuvre de l’artiste Montréalaise et originaire du Sri Lanka rend grâce aux paysages blancs de l’hiver et au sommeil, thématiques centrales de la dernière Manif d’art – La Biennale de Québec.
« À mi-chemin entre une œuvre d’art publique et une œuvre en galerie, la pièce, faisant référence à la forme du mobile, est inspirée de l’image poétique du cerf-volant. Ces moments contemplatifs sont tirés du vécu de l’artiste », a ajouté madame Landry.
Suspendues, les formes géométriques captent les rayons du soleil permettant l’immersion dans l’atmosphère lumineuse de l’œuvre. Éclairée, elle est aussi visible et appréciée à la tombée du crépuscule.
« Le processus de l’artiste découle d’une œuvre initiale qui avait déjà été présentée lors de la Manif d’art 11, mais complètement recréée et repensée pour ce nouveau lieu », a présenté la directrice de production de Manif d’art, Marie-Christine Landry.
L’œuvre avait été présentée au Studio Telus du Grand Théâtre de Québec lors de la Biennale de 2024.
L’artiste multidisciplinaire Pavitra Wickramasinghe. (Photo : Courtoisie)
Patrimoine
Les rendez-vous artistiques, les activités hors Manif d’art et en marge de la Biennale ont lieu à plusieurs reprises entre les grandes expositions, mettant en valeurs différents lieux historiques et patrimoniaux de Québec. Ce projet d’exposition est né d’une initiative artistique de la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ), en collaboration avec Manif d’art.
« Ce lieu unique de notre capitale nationale, en bordure du fleuve Saint-Laurent, se transforme en un véritable espace de contemplation et d’émerveillement. Ce type d’initiative permet de faire émerger différentes collaborations avec des organismes ou des entreprises. Dans la mire, nous souhaitons multiplier ces initiatives afin de faire naitre de nouvelles vocations dans ces sites. La ville regorge de lieux à investir dans lesquels des activités puissent se tenir pour se rassembler. Parmi ceux-ci, il y a celui de l’ancien zoo de Québec et plusieurs sites archéologiques comme le Site archéologique Cartier-Roberval à Cap-Rouge », a décrit le conseiller en relations publiques Commission de la capitale nationale du Québec, Jean-Philippe Guay.
Rappelons que la prochaine Manif d’art – La Biennale de Québec se tiendra en 2026, investissant plusieurs lieux dans les quartiers centraux et d’autres activités satellites exploitant différents sites de la région.
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