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Le centre-ville de Québec réclame un écocentre

Écocentre Montmorency(Crédit photo: Google Maps)

Dix ans après la fermeture de l’écocentre Montmorency, les conseils de quartiers de La Cité-Limoilou réclament de nouvelles solutions au centre-ville de Québec pour le tri de certaines matières résiduelles.

Par Estelle Lévêque

Les conseils de quartiers sonnent l’alerte, une nouvelle fois, pour que la Ville apporte des solutions. En effet, quatre conseillers de Lairet, Maizerets, du Vieux-Limoilou et de Saint-Roch unissent leurs voix pour enfoncer le clou quant à l’importance de mettre en place des moyens simples pour accéder aux services des écocentres.

Des solutions partielles

Cela fait déjà dix ans que l’écocentre Montmorency, situé dans le secteur Maizerets, a fermé ses portes. À ce moment-là, en 2014, la Ville avait redirigé les utilisateurs du service vers des solutions alternatives. Notamment, vers des installations similaires, situées ailleurs dans la ville de Québec, ou vers les écocentres mobiles. Là où le bât blesse, selon les conseils de quartiers, c’est sur l’accessibilité, la simplicité d’utilisation et la fréquence de passage de ces services.

« Dans l’ensemble des cas, [les autres écocentres de Québec] se situent à une distance qui est plus importante [que celui de Maizerets]. Dans des endroits moins bien desservis par le réseau cyclable, dont l’accès est – pour l’essentiel – moins convivial… à moins d’avoir accès à un véhicule automobile », commentent les conseils de quartiers dans un communiqué commun.

Or, selon un récent sondage Léger mené par la Ville de Québec, les résidents de La Cité-Limoilou utilisent significativement moins l’automobile, et beaucoup plus le transport actif ou en commun, comparativement à la population des autres arrondissements.

Quant à l’alternative des écocentres mobiles, les conseils de quartiers déplorent une fréquence de passage très ponctuelle. « Il peut se passer des années avant qu’une nouvelle visite soit faite dans un quartier », affirment les conseillers.

Enfin, bien que les encombrants ramassent certaines matières, le communiqué en rappelle les exceptions. « Parmi celles non-recueillies – comme la peinture – il existe des points de dépôt… mais ceux-ci sont pour l’essentiel absents du territoire de la Cité-Limoilou », lit-on.

Une solution nécessaire

De ce constat naît la préoccupation que le tri individuel ne soit pas aussi efficace qu’avec un écocentre à proximité. Un manque de solution qui, dénoncent les conseils de quartiers, crée le « risque réel que, malheureusement, ces matières fassent leur chemin vers les ordures domestiques, amenant ainsi à l’incinérateur des matières qui auraient pu ou dû en être détournées. »

Depuis la fermeture de l’écocentre Montmorency, les quatre conseils de quartier ont adopté, tout à tour, des résolutions visant à manifester leur préoccupation face à cet enjeu et la nécessité de trouver une solution.

« Cette solution est nécessaire. Elle l’était il y a dix ans, et elle l’est toujours aujourd’hui »

Les conseillers Colette Harvey, du conseil de quartier du Vieux-Limoilou, Liane-Clarisse Mouchon, du conseil de quartier de Maizerets, Mario Tremblay, du conseil de quartier de Lairet et Alexia Oman, du conseil de quartier de Saint-Roch.

Des alternatives simples

Les conseils proposent différentes alternatives pour réduire à la source les matières incinérées, et éviter des contributions inutiles à la pollution atmosphérique.

  • L’installation d’un écocentre de petite taille accessible pour la population des quartiers centraux;
  • L’augmentation de la fréquence des écocentres mobiles, quitte à ce que la Ville se dote d’une équipe de cueillette en régie interne;
  • Le développement de solutions alternatives permettant aux citoyens de se départir facilement de certains matériaux comme le bois ou la peinture, portées par la Ville, le milieu communautaire ou privé (par exemple : s’inspirer de mesures existant ailleurs, comme les collectes d’encombrants une fois par mois dans des villes françaises, pour proposer des collectes ciblées par arrondissement ou à l’échelle de la Ville).

Enfin, ils rappellent qu’en plus de ces solutions, la Ville devra assurer une communication efficace afin de faire connaître les services aux résidents de La-Cité-Limoilou.

Pour en savoir plus sur les écocentres de la Ville, consulter ce lien.

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