Marchand réagit avec son propre salut à celui d’Elon Musk

Au lendemain de l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis, Bruno Marchand a entamé son point de presse en faisant un signe de paix, un clin d’œil à Elon Musk, accusé par plusieurs d’avoir effectué un salut nazi lors d’un rassemblement trumpiste la veille.

Par Alexandre Morin

Le maire de Québec a laissé entendre, de manière subtile, qu’Elon Musk, directeur du nouveau Département de l’Efficacité Gouvernementale aux États-Unis et milliardaire fondateur de Tesla, savait exactement ce qu’il faisait lors du rassemblement politique d’hier, lorsqu’il a levé le bras, main en l’air.

Une accusation voilée suggérant qu’il aurait effectué un salut nazi.

« À la haine, il faut opposer le meilleur de nous-même, c’est-à-dire cette capacité de créer quelque chose de beau », a expliqué le maire pour justifier son geste. « C’est très facile d’approcher des signes qui nous divisent », a-t-il ajouté.

« Moi, je pense qu’il sait ce qu’il fait ».

Bruno Marchand au sujet de si oui ou non Elon Musk a fait un salut Nazi

Bruno Marchand a renchéri, affirmant que les différents paliers de gouvernement doivent rester fermes face à la menace de Donald Trump d’imposer des tarifs au Canada.

Il a d’ailleurs indiqué qu’il rencontrerait l’ancien premier ministre du Québec, Jean Charest, en début février. Ce dernier a été mandaté par le gouvernement fédéral pour l’aider à gérer les relations entre le Canada et les États-Unis.

Industrie maritime

Le maire de Québec a insisté sur le fait que, malgré le pouvoir limité d’une ville comparativement aux gouvernements provincial et fédéral, il souhaite être proactif dans ce que son administration peut accomplir pour défendre l’économie régionale face aux tarifs, notamment dans le secteur maritime.

« Sur le volet maritime, on est hyper engagé […] Il y a un voyage mission à Washington début mars auquel on va être partie prenante », a déclaré le maire, soulignant son engagement envers le secteur maritime de la région de Québec.

Marchand appuie l’intention du gouvernement fédéral de riposter aux tarifs de Donald Trump dollar pour dollar : « On laisse pas un pouce, on laisse pas les intimidateurs prendre place », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il croit que le pays doit diversifier ses marchés pour se protéger des « revirements extrêmes ».

Abonnez-vous à cette page Facebook et à notre infolettre !