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Portes closes : ce qui se trame dans les coulisses du pouvoir

Portes closes avec Aude Seppey et Nadia Girard Eddahia. (Photos : David Mendoza Hélaine)

Du 25 février au 8 mars 2025, le Théâtre Premier Acte présente Portes closes, une autofiction documentaire signée Aude Seppey, au côté de Nadia Girard Eddahia. Mise en scène par Agathe Foucault, cette pièce plonge audacieusement dans les jeux de pouvoir politique et les promesses souvent vaines de parité. Avec un ton tranchant, Portes closes ne mâche pas ses mots et s’amuse à pointer du doigt les incohérences du système.

Par Juliet Nicolas

À travers le regard d’Aude, une jeune étudiante en théâtre engagée en politique, Portes closes plonge dans un univers complexe. Les trajectoires féminines s’y croisent, s’entrechoquent, et parfois s’allient autour de luttes communes. En rencontrant des politiciennes de divers horizons, Aude découvre un monde qu’elle croyait figé et hostile. Cependant, il révèle peu à peu des rouages insoupçonnés, à la fois fascinants et déroutants.

Sans jamais nommer directement, mais en laissant peu de place au doute, Portes closes s’amuse à épingler les pratiques des partis politiques et leurs contradictions. Entre promesses de parité et réalités bien moins reluisantes, la pièce dénonce avec ironie des incohérences criantes. En effet, derrière des discours grandiloquents sur l’égalité, les structures de pouvoir restent dominées par les hommes. Reléguant bien souvent les femmes à l’arrière-plan.

En filigrane, Portes closes évoque des voix minoritaires et des trajectoires souvent invisibles. Ouvrant une réflexion sur des dynamiques qui dépassent largement les sphères de pouvoir. Avec ironie, la pièce invite à regarder au-delà des apparences et à interroger les systèmes qui façonnent nos perceptions.

Une mise en scène subtile et immersive 

Sous la direction d’Agathe Foucault, la mise en scène se distingue par une fluidité remarquable. Grâce à un décor modulable et des transitions ingénieuses, chaque scène s’enchaîne avec harmonie, créant une impression d’unité ininterrompue. Sur scène, Nadia Girard Eddahia incarne avec finesse plusieurs figures féminines du paysage politique, chacune marquée par ses luttes et aspirations.

Aude Seppey, quant à elle, interprète avec sincérité son propre texte. Conjuguant profondeur et humour finement dosé, accentuant les tensions et les absurdités du système qu’elle dépeint.

Portes closes va au-delà de la simple analyse. Grâce à sa narration rythmée et son humour incisif, la pièce offre un miroir critique de notre époque. En dévoilant des vérités parfois inconfortables, elle ouvre un espace de dialogue et d’espoir, nous engageant à imaginer une société plus inclusive et équilibrée.

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