Quelques semaines après la sortie de son premier EP «Et si…», Héra Ménard sera sur la scène de Place d’Youville lors du Festival d’été de Québec, le 12 juillet à 12h.
Comment tes lancements se sont-ils passés?
Ils ont bien été. Il y avait beaucoup de monde : des publics chaleureux autant à Saint-Lambert-de-Lauzon d’où je viens qu’à Montréal et à Québec. On a tripé à jouer les tounes avec le band.
Tu avais déjà enregistré il y a quelques années. Quelle est la différence avec le EP de 2015?
C’était plutôt un démo où j’étais guitare-voix. Cette fois-ci, j’ai mis le paquet. Il y a plusieurs musiciens et les chansons ont été retravaillées. On a enregistré dans un très bon studio.
Est-ce que ce sont d’anciennes chansons ou sont-elles relativement fraîches?
Elles commencent à dater, mais je les retravaille toujours. J’ai voulu essayer quelque chose sur le EP. C’est donc une instrumentation assez particulière. Il y a de la mandoline, du violon, beaucoup de guitares et même de la flûte irlandaise. J’avais envie d’essayer ça. Avec les nouveaux musiciens, on est déjà en train de remanier tout ça et l’on s’en va vers un côté plus électrique. Ce sont de vieilles chansons, mais il y a beaucoup de mouvement.
Comment vois-tu cet album?
Ce EP sert vraiment de prélude à un album complet parce qu’on sait déjà qu’on retourne en studio en septembre. C’est une carte de visite. J’ai tout fait moi-même. Je ne suis pas signée par aucune compagnie de disque. J’ai tout géré, tout financé, tout organisé. C’était un peu une pratique. J’ai appris à tout faire. C’est pour embarquer les gens dans le projet!
Est-ce que la sortie du EP était prévue au printemps et le studio à l’automne?
Non, ce n’était pas prévu comme ça. Le EP a été enregistré il y a un an. Mais avec mon groupe a capella The Rainbows, on est allé faire un gros concours télévisé à Paris et on a signé un gros contrat très exclusif. Je n’avais pas pu le sortir dans l’excitation de l’avoir terminé. C’est resté sur la glace pendant un an.
Comment te sens-tu à l’approche de ta prestation au Festival d’été?
Je me sens fébrile. C’est la première fois que je fais partie de la programmation de FEQ et c’est une grande fierté. Comme un rêve qui se réalise. C’est sûr qu’on va avoir trop de plaisir à jouer sur une belle scène comme celle qu’est la scène Hydro-Québec et je veux que ça se transmette aux gens dans le public. C’est pourquoi on travaille vraiment fort (avec mes musiciens) en ce moment à préparer le spectacle! Ça va être une belle occasion aussi pour nous de présenter aux gens notre nouveau son… ça s’en vient pas mal country!
Pour suivre Héra Ménard, visitez son site Bandcamp.
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