Vieux-Limoilou — Chaque premier dimanche du mois, plus d’une centaine de personnes se réunissent dans le stationnement des Ateliers Lambert Marcoux. La raison? Pouvoir mettre la main sur l’un des items en vente à l’encan.
Par Marie-Claude Boileau
Présenté pour la troisième fois le 5 juillet dernier, l’encan en ville des Ateliers Lambert Marcoux attire en moyenne entre 150 et 200 personnes. «C’est trop peu pour nous!», lance le copropriétaire, NICOLAS MARCOUX, très fier de son activité.
L’idée de mettre sur pied des enchères est née après avoir refusé à quelques reprises d’accepter des articles en consigne à sa boutique située au 431, 3e Avenue. Plutôt que d’avoir à les gérer à son magasin, il a préféré organiser une vente par mois. «C’est une activité très animée et plaisante où l’on propose un service de restauration avec BBQ», indique-t-il.
L’encan qui se déroule à la criée débute à 13h et se termine vers 15h30. Entre 80 et 100 items différents sont proposés. Puisque les consignes sont acceptées, des objets de la boutique Article 721 et de certains antiquaires s’y retrouvent. «Près du 2/3 des gens ont acheté de quoi alors que nous avons presque tout vendu lors des deux premiers encans», se réjouit-il.
Collaboration
Celui-ci est d’ailleurs très heureux d’avoir été capable d’obtenir des collaborations d’autres commerces de la 3e Avenue comme Article 721 ou La Réserve qui s’est occupée de la nourriture, le 5 juillet. «On se sert de l’encan pour faire de la publicité pour la 3e Avenue et sa promotion», mentionne ce dernier qui est également président de la Société de développement commercial de la 3e Avenue. «Nous avons accueilli plusieurs personnes de l’extérieur comme Chicoutimi, Montréal et Montmagny», ajoute M. Marcoux.
Organisation
Reste que préparer un encan demande beaucoup d’organisation. Chaque item est photographié. Quelques jours avant l’événement, un catalogue répertoriant tous les objets en vente est envoyé. Plus de 500 personnes se sont inscrites pour le recevoir. En outre, l’encan est annoncé sur Facebook.
M. Marcoux est ravi de la popularité de son activité. Il admet qu’il est peu commun de tenir un encan en ville. «C’est la première fois qu’on en organise. On ne peut plus s’arrêter!», confie-t-il. Il souhaite poursuivre son activité dans le stationnement arrière de sa boutique jusqu’en octobre. S’il pleut, le tout se déroule sous chapiteau. Il travaille présentement à trouver un local pour continuer cet hiver.
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