Malgré la pression qui continue de s’exercer sur le maire de Québec pour qu’il se positionne face au projet de hausse de la limite quotidienne d’émissions de nickel, Bruno Marchand tient mordicus à attendre ce qui ressortira des discussions du comité plénier.
Par Simon Bélanger
En marge d’une conférence sur les investissements culturels prévus par la Ville de Québec, Bruno Marchand a encore une fois dû justifier son attente à prendre position sur le règlement prévu par le gouvernement provincial pour permettre d’augmenter de cinq fois la limite quotidienne d’émissions de particules de nickel dans l’air.
C’est après le comité plénier, prévu le 3 février, que son administration prendra position. Il n’est pas exclu que Québec, comme Montréal, réclame le pouvoir de décider de ses propres normes en matière d’environnement.
Le maire désire cependant connaître quelles sont les contraintes pour que la ville soit en mesure de les appliquer.
« Une norme, c’est une chose. Mais si on n’est pas capable de la faire respecter, si on n’est pas capable d’évaluer qui émet des polluants qui font qu’on dépasse la norme, les citoyens ne sont pas mieux servis », justifie Bruno Marchand.
Ce dernier souligne qu’il faut tenir compte des populations humaines et qu’il ne veut pas « favoriser l’économie au détriment de la santé des gens ».
Pour lui, en plus d’entendre les différents intervenants qui s’exprimeront lors du comité plénier, ce dernier permettra aussi aux journalistes de tenir la population de Québec au courant des différents enjeux qui entourent ce sujet préoccupant pour plusieurs citoyens de Limoilou et des quartiers environnants.
Bruno Marchand affirme qu’une décision sera prise rapidement à la suite du comité plénier.
« J’assume le fait qu’il faut laisser le travail se faire jeudi et on aura une position. Vous allez voir que ça ne prendra pas des semaines », promet M. Marchand.
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